Dammarie-sur-Loing
À l’époque gallo-romaine, Dammarie-sur-Loing, consacrée à la Sainte-Vierge, s’appelait « Beata Maria de Domna Maria ». Plus tard, sous le roi François Ier, Dammarie fut le centre d’un pèlerinage de la seigneurie au ruisseau de Touleron (du celte tol = source). Aillant-sur-Milleron avait le pouvoir temporel et Dammarie l’ascendant spirituel.
L’église Notre-Dame de Dammarie-sur-Loing
Elle a dû être celle de la Motte, puis de la Maison Forte. Elle fut endommagée pendant la guerre de Cent ans, et restaurée par Jean III de Coligny avant 1464. Un notable ayant abjuré la religion réformée, y est enseveli, en reconnaissance d’un don important (voir pierre tombale à gauche en entrant).
Le monument aux morts
Celui-ci est remarquable, il a été construit après la guerre 1914-1918.
Le lavoir
Il date de la fin du XIXe siècle, il est alimenté par une source. Après avoir traversé le bassin, l’eau s’écoule dans le Loing. Le bassin rectangulaire est couvert d’une toiture en pavillon, soutenue par 18 piliers en bois.
Échelle d’écluses de Moulin-Brûlé
À l’instar de Rogny, Moulin-Brûlé abrite une succession de 4 écluses (dite “échelle d’écluses”). Inventé par Hugues Cosnier, ce système gomme le dénivelé naturel pour permettre la navigation. Monument Historique, il témoigne de l’ancien tracé du canal de Briare lors de sa construction initiale (XVIIème). L’échelle d’écluses a été abandonnée lors du passage au gabarit Freycinet, à la fin du XIXème.
Depuis la route, promenez-vous dans le lit de l’ancien canal jusqu’à l’écluse de Dammarie (environ 1 km).
Le Pont-levis de Briquemault
Briquemault, avec sa maison éclusière et son pont-levis, est un site emblématique de la navigation fluviale. Construit durant la dernière décennie du XIXème siècle, il témoigne de l’évolution du canal de Briare et de son passage au gabarit Freycinet. Classé “Monument Historique”, le pont-levis est toujours en fonctionnement de nos jours. En contrebas de ce site, vous pouvez découvrir les vestiges du tracé originel du canal, datant du XVIIème. C’est aujourd’hui un haut lieu de pêche locale.
Le château de Mivoisin (propriété privée)
Les quatre grosses tours datent de François 1er. Deux ailes en retour ont été ajoutées au XVIIIe et XIXe siècles. Il a appartenu aux Coligny et aux Montmorency-Luxembourg. Il fut transformé aux XVIIIe et XIXe siècles et a appartenu à M. Marcel Boussac.
Le château des Gévrils (propriété privée)
Construit à la fin du XVIIIe siècle, il se compose d’un logis entre deux pavillons d’angle. En 1897-1898, Hector Guimard a aménagé une salle à manger et une salle de billard à l’intérieur pour M. Albert Roy, pharmacien.