La Chapelle-sur-Aveyron

De l’époque celtique date le nom de l’Aveyron

Une avara gauloise à laquelle le français a d’abord joint puis séparé l’article : Laverun en 1224, Lavarionem en 1369 puis Laveronem. Puis Laveron en 1485.

Il y a eu attraction de « laveure », l’eau qui sert à laver (d’où lavoir), dès le XIe siècle. Ce n’est que depuis le XVIIIe siècle que l’article s’est régulièrement séparé du nom.

L’église St-Loup et St-Roch

Connu sous le nom de Notre-Dame jusqu’en 1700, elle a été construite durant la  guerre de Cent ans, puis en 1756 durant la période des guerres de religion. Elle est listée à l’inventaire du patrimoine culturel.

Le lavoir

Situé au bord de l’Aveyron, à l’entrée du bourg, il date du XIXe siècle. Récemment restauré, on peut y voir les poutres de guidage du mécanisme qui permettait de lever ou baisser suivant le niveau de la rivière. (Inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel).

Le château des Ballus (privé)

Construit vers 1820. Le fief appartenait au baron de Vilmaure, la ferme est aujourd’hui indépendante ; les communs datent de la seconde moitié du XIXe siècle. (Inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel).

Le moulin de la Gravière

Moulin à eau, il existe au XVIIIe siècle. Il est représenté sur le cadastre ancien de 1831, reconstruit dans la seconde moitié du XIXe siècle. Il n’est plus en activité aujourd’hui. (Inscrit à l’inventaire du patrimoine culturel).

Le moulin du Soy

Au XVIe siècle, les châteaux évoluent comme les maisons bourgeoises, dotées d’une ferme voisine et de leur moulin. Le moulin du Soy porte le nom des meuniers, les Dussoy, à commencer par Jean Dussoy en 1507. Le principal chemin intérieur nord-sud « Sens-Gien », passe près des Renondons.

Le pont de pierre

Il est à l’origine du péage de la paroisse, source de revenus de la Châtellenie. De nombreux itinéraires existent autour de La Chapelle-sur-Aveyron. Néanmoins la disposition des chemins pratiqués indique qu’au 1er millénaire La Chapelle-sur-Aveyron était au mieux un hameau sur le chemin longeant l’Aveyron sur sa rive sud. Rattaché à la seigneurie de Melleroy, il n’était pas sur les grands axes de circulation. C’est le chemin de St-Sébastien (Châteaurenard) qui a sorti le bourg de son isolement. Vraisemblablement, c’est grâce à l’action conjuguée du prieuré de Montigny et du Seigneur du Verger que la Chapelle a gagné son statut de paroisse.

Lanferneau

Par sa situation « les pieds dans l’eau », Lanferneau du bas a une situation caractérisée et son nom infernel (le lieu d’en bas) remonte à 1080. Il a reçu une chapelle St-Roch. Ce château très ancien n’est bientôt plus qu’une ferme, des restes de la chapelle sont retrouvés. Une croix fut édifiée en 1860 « la croix St-Roch ».

Le Grand Leu et son pigeonnier

A l’époque gallo-romaine, le Grand Leu est un hameau, c’est aussi à cet endroit que l’on peut trouver des restes de la présence humaine dès le néolithique (de nombreuses pierres polies y sont trouvées).

Ce hameau uni à Craon par le chemin venant de la croix de la Garde, reçoit au XIIe siècle une modeste chapelle placée sous le patronage de St-Loup, évêque de Sens.

Eglise de La Chapelle-sur-Aveyron

« Un Aveyron là-bas au Loing… » (lu dans le journal l’Aveyronnais – 12)

Si quelqu’un vient vous assurer que l’Aveyron grossit les eaux de la Seine, ne prenez pas un pari. Vous pourriez y perdre une bouteille de champagne ou même votre chemise. C’est sûr, votre maître d’école ne s’est pas trompé en vous apprenant que l’Aveyron était un sous-affluent de la Garonne et qu’il a donné son nom à l’ancienne province du Rouergue. Mais si vous vous promenez au sud de Paris, dans le département du Loiret, entre Brie et Berry, vous y découvrirez un charmant ruisseau, serpentant entre blé et tournesol portant le joli nom « d’Aveyron ». Cet Aveyron-là prend sa source sur le domaine de Châtre près du village de Le Charme et court sur une quinzaine de kilomètres, arrosant les villages de La Chapelle-sur-Aveyron et Saint-Maurice-sur-Aveyron, avant de se jeter dans le Loing, affluent de la Seine. Il semblerait que son nom vienne du mot celte « avarona » qui signifie petit cours d’eau. Probablement la même origine que notre Aveyron « à nous » lorsque ces même Celtes envahirent la majorité de notre pays.

 

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