Le 24 février 2021

Portrait de Julien Chenault, artisan du verre basé près de Dammarie-sur-Loing, Julien réalise au côté de sa compagne Pauline Ballanger de belles et uniques créations en perle de verre !

Pouvez-vous nous présenter votre métier et votre société ?

Notre société s’appelle « Du verre à la flamme », nous sommes Fileurs de verre au Chalumeau. Nous créons des bijoux en perles de verre uniques, à partir de baguettes de verre provenant pour la plupart de Murano. Les perles sont filées au chalumeau à la main par moi-même et Pauline puis sont recuites dans un four spécial pour garantir la qualité et la longévité des pièces.

exemples de perles réalisées par Julien Chenault + citation

 

Grâce à une large gamme de couleurs, nous pouvons permettre aux clients de réaliser et créer leurs propres idées de bijoux. Nous étudions et fabriquons sur-mesure toutes les envies : colliers, bracelets, boucles d’oreilles, bagues, bouchons à vins, porte-clé, bague de verre et bien d’autres encore !

exemple de la variété de couleurs des perles réalisées par Julien Chenault

Qu’est-ce qui vous a conduit vers ce travail ? Est-ce qu’il y a un parcours spécifique pour devenir fileur de verre ?

Ce qui nous a conduit vers le travail du verre, c’est avant tout la passion pour la matière. Avec le verre, les possibilités semblent infinies.

Nous sommes autodidactes, ma conjointe faisait déjà de la création en perle de verre, mais elle achetait dans d’autres pays. Nous avons ensuite décidé de faire des produits vraiment français, uniques et réalisés en France. J’ai fait des petites formations à droite à gauche chez d’autres artisans verriers pour apprendre la technique, les savoir-faire et surtout pour apprendre à respecter le verre.

Que ressentez-vous lorsque vous travaillez la matière ?

Ce que l’on ressent en travaillant cette matière, c’est la possibilité de faire ce que notre imagination nous laisse entrevoir. Quand nous commençons une pièce souvent cela dérive sur autre chose et c’est cela qui est super, ne jamais savoir ce que l’on va créer à l’avance.

Est-ce qu’il y a une journée type ?

Non, il n’y a pas de journée type, il faut y aller par envie, il ne faut pas y aller par contrainte. Un métier d’art il ne faut pas que ça soit de la contrainte, si cela devient de la contrainte, je pense qu’il faut changer.

Que conseillerez-vous à ceux qui souhaitent se lancer dans un métier d’art ?

Aux personnes souhaitant se lancer dans un métier d’art, je leur dirais que ce qu’il faut, c’est l’envie et l’amour pour ce que l’on souhaite faire ou réaliser, car dans notre période, il est dur de faire face aux multinationales et de faire comprendre et faire valoir aux clients que tous nos produits viennent de nos mains, de notre imagination et surtout de France.

Un dernier mot ?

Oui, ce serait qu’en ouvrant les yeux, on peut voir l’or que l’on a dans les mains, nous n’avons pas besoin d’aller à l’autre bout du monde pour en trouver. Les artisans en France ne sont pas forcément plus chers que dans d’autres pays et la qualité est au rendez-vous. Il faut aussi considérer que l’après-vente est sur place donc plus simple, plus direct.


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